Fransa'da Yaşam

La Vie en France (aylık fransızca ve türkçe gazete)

Même la défaite doit se faire par la résistance, pas par la capitulation !

Vedat İlbeyoğlu*

Une semaine s’est écoulée depuis les élections du 14 mai.  Comme les attentes étaient très élevées, le résultat a été décevant dans une certaine mesure. Cependant, les attentes élevées ne doivent pas être étranges. La situation objective était pleine de données indiquant une défaite claire du gouvernement. Mais les résultats ont montré qu’il n’y avait pas de recul de l’opposition permettant de répondre à la prédiction que l’élection serait gagnée au premier tour. Les raisons sont évidemment discutables.
Naturellement, de nombreuses questions meriten une réponse. Des questions générales dont personne ne peut se déclarer exempté, et des questions spécifiques qui peuvent être posées séparément à chacun d’entre eux…

CE N’EST PAS LE PARTI AU POUVOIR QUI CONCOURT AUX ÉLECTIONS, C’EST L’ETAT !

Non pas pour le plaisir de la discussion, mais à titre d’exemple, la question de la « sécurité électorale »… 

On dit que les procès-verbaux signés de près de 40.000 urnes n’ont pas pu être collectés. Ceux qui ont dit « Nous avons pris toutes les précautions, vous n’avez qu’à voter » ont raté le coche cette fois encore, et se sont surestimés. Tout en disant cela, n’oublions pas qui est le ministre responsable de la sécurité des élections et de ce fait qu’une sécurité électorale à cent pour cent n’est pas possible dans ces conditions.

Nous sommes dans une situation où la tricherie et le vol « ne changeront pas le résultat » (!), peuvent être acceptés et tolérés, où les normes et les « normaux » ont changé et où l’on dit que « ce n’est pas grave ». Ce n’est pas un ou plusieurs partis au pouvoir qui s’affrontent lors des élections.

Il s’agit d’une organisation téméraire qui a le pouvoir de l’État derrière elle et qui fait tout ce qu’elle peut : Appels d’offres, incitations, pots-de-vin, aides, gros salaires, recrutements électoraux, promesses, réseaux d’intérêts, mafieux, sectaires, communautaires, propagande noire effrénée allant du religieux au chauvinisme, du sectarisme au Hamas nationaliste… En parlant d’erreurs, de négligences, d’incompétences ou d’insuffisances, il ne faut pas oublier l’énorme pouvoir de cette immense organisation.  

DES QUESTIONS… DES PROBLÈMES…

Il y a bien sûr beaucoup de choses à dire. Des questions qui sont devenues encore plus affinées après le premier tour : Comment les ruptures ont-elles pu être maintenues au sein d’une même alliance malgré la crise économique, qui est le ventre mou du bloc au pouvoir ? La performance conservatrice de droite de l’Alliance Millet… Sa projection vers les électeurs nationalistes/religieux… Le fait que les 5 millions de nouveaux votants et jeunes électeurs qui sont toujours mentionnés n’ont pas atteints les urnes… La position décisive que le bloc au pouvoir a maintenue malgré les votes qu’il a perdus dans les régions où ont eu lieu les séismes…

SUR UNE NOTE PLUS « SPECIALE »…

Quelle est la raison de la perte d’altitude de l’Alliance pour le travail et la liberté en général et du Parti Vert de Gauche (YSP) en particulier ? Dans quelle mesure est-il correcte de mettre en avant des réponses en liaison avec le parti TIP pour tenter fe justifier cela ? Par exemple, à quoi bon discréditer le succès du TİP, dont on ne peut nier,bien qu’il ne bat pas encore son plein, que la gauche peut aussi être socialisée et faire l’objet d’un appel social (420 000 voix rien qu’à Istanbul, ce n’est pas rien), en l’entourant de divers contextes ! Ce résultat, le premier pour les groupes et partis de gauche aux élections depuis le 12 septembre, est-il le fait de quelques figures de proue populaires ? Tout le monde n’a-t-il pas sa part dans cette parabole ?

Ne passons pas sans le rappeler, on entend souvent  « Le pouvoir est déjà sur le point de partir, nous ne permettrons pas non plus  la venus des restaurateurs! »
Si il est permis de faire de l’ironie, le résultat est-il suffisamment « réconfortant » si l’on de fie au fait que les restaurateurs ne sont pas autorisés à revenir? 

Par ailleurs, les résultats électoraux des groupes qui se sont présentés aux élections sous le nom de l’Union du pouvoir socialiste mais avec des listes séparées (à l’exception d’un pourcentage de votes dans les provinces kurdes qui sont passés par erreur de la Gauche verte au Parti de gauche) repondent-ils  véritablement à un besoin politique?

L’HEURE EST À LA MOBILISATION !

Les questions sont nombreuses et importantes, mais ce n’est pas le moment opportun pour chercher des réponses à ces questions. Il y a beaucoup de temps pour les analyses, mais trop peu pour le 28 mai ! Nous sommes dans une course contre la montre. Certes, il n’y a pas de succès certain, mais il n’y a pas de raison de dire « je boudes, je ne joue pas ». D’ailleurs, quelqu’un avait-il en poche une formule sans équivoque pour gagner les élections et que d’autre ont déjoué ? Et puis, qui va bouder à qui ?
Comme nous l’avons dit au début, les attentes ayant été maintenues à un niveau élevé, même un succès relatif a été perçu comme une lourde défaite. Même Erdoğan a admis que son parti avait perdu « un peu » ( !). Il ne sert à rien de se faire du mauvais sang. Au moins, on s’est assuré que celui qui a (volé) le  cheval n’a pas dépassé Üsküdar malgré toutes les magouilles, les fraudes et les vols.
L’heure est maintenant à la mobilisation. En ces temps difficiles, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir.  Par exemple, persuader ceux qui ne sont pas allés voter au premier tour, les amener aux urnes… Ne pas aller voter pour quelque raison que ce soit n’est rien d’autre qu’une capitulation devant ces ténèbres. Qu’on l’appelle « boycott » ou « démission sans changement », le résultat est le même : Soutenir le régime d’Erdoğan ! Ne pas se rendre aux urnes le 28 mai, quelle qu’en soit la raison, c’est ne pas être dérangé par la trajectoire obscur qui est sur le point d’institutionnaliser le fascisme. Quoi qu’il en soit, même les arguments les plus beaux et les plus pointus ne sont que la traduction d’une telle misère face au miroir de la réalité. Le 28 mai est la position la plus actuelle, la plus avancée de la lutte. Il y a beaucoup de choses à discuter, certes, mais au sens propre du terme, les critères du révolutionnarisme, du démocratisme, du socialisme, du patriotisme de ce « moment » sont si concrets et si clairs.

Ne pensons pas que le vote d’une seule personne ne changera rien.N’oublions pas que pour convaincre ceux qui ne sont pas allés voter, il faut convaincre au moins une personne qui n’est pas allée voter.
Comme le disait Gramschi, nous devons opposer « l’optimisme de la volonté au pessimisme de l’intelligence ». Il est possible de gagner, nous pouvons gagner. Au moins, ne capitulons pas, et si nous devons être vaincus, faisons tout de même de notre mieux.
Reportons la « vie » d’une semaine, pour ainsi dire, et consacrons tout au 28 mai, commençons et terminons chaque journée par le 28 mai !

Traduit du Turc par Melisa Yildirim

Source evrensel / https://www.evrensel.net/yazar/54/vedat-ilbeyoglu

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